
Assouan et la Nubie
Assouan, autrefois appelée Swenett, est une charmante ville du sud de l’Égypte. Le nom Assouan dérive du mot égyptien ancien « Soun », qui signifie « marché » ou « souk ». Assouan doit son nom à sa position stratégique comme porte d’entrée vers le sud. Elle était la principale source de granite utilisé pour les obélisques et les sculptures dans l’Antiquité. Assouan est réputée pour ses paysages magnifiques de la vallée du Nil, ses sites archéologiques majeurs et son atmosphère paisible. Son climat est doux toute l’année, ce qui en fait une destination idéale en hiver.
Assouan, autrefois appelée Swenett, est une charmante ville du sud de l’Égypte. Le nom Assouan dérive du mot égyptien ancien « Soun », qui signifie « marché » ou « souk ». Assouan doit son nom à sa position stratégique comme porte d’entrée vers le sud. Elle était la principale source de granite utilisé pour les obélisques et les sculptures dans l’Antiquité. Assouan est réputée pour ses paysages magnifiques de la vallée du Nil, ses sites archéologiques majeurs et son atmosphère paisible. Son climat est doux toute l’année, ce qui en fait une destination idéale en hiver.
Pour ceux qui s’intéressent aux constructions modernes et à l’impact du changement du cours du Nil sur l’histoire de l’Égypte jusqu’à aujourd’hui, le Haut-Barrage peut être visité en route vers Abou Simbel. Si vous disposez de peu de temps et souhaitez rester près de la ville, le Musée nubien et l’Obélisque inachevé vous offrent un aperçu enrichissant de l’histoire complexe de la région ainsi que des techniques de construction de monuments.
La culture nubienne d’Assouan est une facette de l’Égypte que tout le monde devrait découvrir. Nous pouvons nous promener dans les villages et visiter également le musée Animalia House, un lieu remarquable pour comprendre la culture nubienne et les changements survenus avec la construction du Haut-Barrage.
Il existe d’autres façons agréables de découvrir Assouan, que nous pouvons inclure dans votre séjour, comme une visite du souk ou une séance de sandboard.
Assouan et la Nubie
- Temple de PhilaeNous prenons un bateau pour rejoindre l’île, ce qui permet une approche pittoresque du site. Dans les années 1960, les monuments ont été déplacés de l’île originale de Philae afin d’éviter qu’ils ne soient submergés à cause de la construction du Haut-Barrage d’Assouan. Philae comprend de nombreuses structures, datant principalement de l’époque ptolémaïque (332–30 av. J.-C.). Le monument le plus impressionnant est un temple dédié à la déesse Isis, commencé sous Ptolémée II Philadelphe. Ce temple fut l’un des derniers temples de l’Égypte antique à rester actif, jusqu’à ce que l’empereur Justinien Ier (527–565 apr. J.-C.) ordonne la fermeture de tous les temples non chrétiens. Il fut ensuite transformé en église chrétienne. On trouve également un temple dédié à Hathor, construit par Ptolémée VI Philométor (180–145 av. J.-C.) et l’empereur romain Auguste (30 av. J.-C.–14 apr. J.-C.), ainsi que l’élégant kiosque de Trajan (98–117 apr. J.-C.). À noter : la plupart des circuits incluent la visite du temple de Philae pendant la journée, mais certains proposent aussi le spectacle son et lumière en soirée. Veuillez consulter l’itinéraire choisi pour connaître votre moment de visite. Spectacle Son et Lumière de Philae Si vous êtes à Assouan, le spectacle Son et Lumière de Philae est un incontournable. La mythologie égyptienne contient certaines des légendes les plus connues au monde, et ce spectacle les fait revivre de manière saisissante et inoubliable. L’histoire de Philae et la légende d’Osiris sont mises en scène à travers des jeux de lumière spectaculaires et une musique envoûtante, chaque note et chaque éclat faisant émerger le passé ancien qui formait la base de la culture égyptienne. Les divinités égyptiennes prennent vie pour raconter leurs récits : le passé se matérialise sous vos yeux, le temple semble s’animer tout autour de vous. Ce spectacle redonne vie à l’histoire, en ressuscitant le mythe d’Osiris, dieu des morts, et d’Isis, son épouse bien-aimée et déesse de la magie, qui le ramena à la vie après qu’il eut été assassiné par son frère Seth, le dieu du mal. Admirez comment les récits de l’Égypte ancienne illuminent les temples de Philae : les lumières, les sons et les voix mystérieuses rendent cette expérience presque réelle.
- Le Haut-BarrageVisiter le barrage et le lac permet de mieux comprendre comment les changements du cours du Nil ont influencé l’histoire de l’Égypte. Le barrage mesure 111 mètres de haut et 3 830 mètres de long, avec une largeur à la base de 980 mètres. La capacité du lac est de 132 km³ et sa superficie est de 5 250 km², ce qui en fait un spectacle impressionnant à lui seul. Le barrage a été construit pour contrôler les crues du Nil, augmenter les réserves d’eau pour l’irrigation, et produire de l’électricité hydroélectrique. Bien que les crues annuelles du Nil rendent les terres riveraines fertiles, leur irrégularité pouvait entraîner des pertes de récoltes. Avec l’augmentation de la population, il est devenu crucial de maîtriser l’impact du Nil sur l’agriculture pour garantir la sécurité alimentaire et celle des cultures de coton. Le projet de construction du barrage a été controversé car il devait inonder les terres des peuples nubiens et recouvrir les vestiges de civilisations anciennes, y compris plusieurs temples égyptiens importants. Des projets pour construire un barrage près d’Assouan existaient déjà au XIe siècle, mais ils furent longtemps jugés irréalisables. La construction du premier barrage a été entreprise par les Britanniques en 1898 et achevée en 1902. L’impulsion pour construire le Haut-Barrage est née après la révolution de 1952, dans le cadre des plans de modernisation industrielle de l’Égypte. Des tensions politiques entre l’Égypte, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie autour de ventes d’armes et de la reconnaissance de la Chine par l’Égypte ont conduit les USA et le Royaume-Uni à refuser de financer le projet. Finalement, la Russie a proposé un prêt à faible intérêt, et l’Institut Hydroproject de Moscou a conçu le barrage avec les ingénieurs égyptiens. La construction du barrage a commencé en 1960, en même temps qu’une opération de sauvetage sous l’égide de l’UNESCO. Le temple d’Abou Simbel a été déplacé pour ne pas être submergé par les eaux du lac formé par le barrage, un exploit technique remarquable. En 1964, après la première phase, le remplissage du réservoir a commencé. Le barrage a été achevé en 1970, et le réservoir a atteint sa capacité maximale en 1976. Le barrage a permis de prévenir les inondations et les sécheresses, d’augmenter la production agricole, de créer des emplois et de générer de l’électricité. Toutefois, la vaste zone inondée a entraîné le déplacement de plus de 100 000 personnes, qui se souviennent encore avec tristesse de la perte de leurs foyers et de leurs terres, riches de traditions culturelles. De nombreux sites archéologiques ont été submergés. L’érosion des côtes, la salinisation des sols et certains problèmes de santé sont également liés aux conséquences du barrage. Le barrage reste un sujet controversé en raison de ces coûts, dont beaucoup sont immatériels, affectant des communautés et l’environnement, plus que mesurables financièrement.
- Obélisque InachevéLe terme « obélisque » désigne des monuments à quatre faces qui se rétrécissent vers le sommet, appelés tekhenu par les anciens Égyptiens. Le mot « obélisque » vient du grec obeliskos (diminutif de obelos, signifiant une broche ou une pique). Plus de la moitié des obélisques antiques encore existants se trouvent aujourd’hui en dehors de l’Égypte, ayant été prisés par d’autres civilisations, notamment les Romains (13 se trouvent en Italie). L’empereur romain Auguste fut le premier à utiliser un obélisque comme preuve devant le peuple romain que l’Égypte avait été conquise, et les empereurs suivants ont perpétué cette tradition. L’identité de la personne ayant commandé cet obélisque fait toujours débat. Il est parfois attribué à Hatchepsout, mais il est plus probable qu’il ait été entrepris par le roi koushite Taharqa (690 à 664 av. J.-C.) ou par Nectanébo II (360–342 av. J.-C. ou 380–362 av. J.-C.). Il était destiné à correspondre à la hauteur de la première porte monumentale (ou pylône) du temple de Karnak. Cette porte mesure environ 21,7 mètres (tour nord) et 31,65 mètres (tour sud). Si l’obélisque avait été terminé, il aurait probablement mesuré entre 38 et 40 mètres de haut. On estime que l’obélisque inachevé aurait atteint 42 mètres de hauteur et pesé 1 088,5 tonnes, ce qui en aurait fait le plus grand obélisque jamais construit par les anciens Égyptiens. Il a été abandonné, peut-être en raison d’une instabilité politique ou de l’invasion perse. Le site nous a appris beaucoup sur les méthodes innovantes et les outils utilisés pour tailler les obélisques et les libérer du roc environnant, notamment l’utilisation de petites boules en dolérite (plus dure que le granite), dont certaines sont encore visibles sur le site aujourd’hui.
- Les Cataractes du NilL’endroit idéal pour une promenade en bateau se trouve autour de la Nubie, juste au sud d’Assouan. Le Nil traverse des formations de roche ignée dure sur environ 5 km (3 miles), créant une série de rapides, ou cataractes. Dans l’Antiquité, on croyait qu’il s’agissait de la source du Nil. Les cataractes du Nil offrent un paysage magnifique, ainsi qu’une faune exotique, notamment le martin-pêcheur et l’ibis noir, ce qui en fait un lieu parfait pour les photographes et les amoureux de la nature. Les cataractes sont des zones rocheuses parsemées de blocs dans les étroits canaux du Nil qui, jusqu’à il y a un peu plus d’un siècle, avant la construction de l’ancien barrage d’Assouan en 1902, formaient des rapides dangereux aux eaux bouillonnantes, rendant la navigation difficile et périlleuse. Les plus grands bateaux étaient contraints de décharger leur cargaison pour pouvoir franchir ce passage. Depuis le sommet d’une colline surplombant le Nil, on peut se faire une bonne idée des dangers que représentait ce voyage fluvial, et comprendre pourquoi les voyageurs ressentaient le besoin d’une protection divine. Nous pouvons faire une pause sur la rive ouest et monter une petite dune de sable, qui est le meilleur endroit pour admirer l’île de granit, le Nil Bleu et le désert doré. Il est recommandé, lors de l’exploration des cataractes, de prendre un petit bateau à moteur accompagné d’un marin expérimenté pour vivre une expérience optimale.
- L’île de Kitchener (Jardin botanique)L’île de Kitchener, également connue sous le nom d’île botanique d’Assouan, fut offerte à Lord Horatio Kitchener dans les années 1890 lorsqu’il était commandant de l’armée égyptienne. Passionné par la flore exotique, les palmiers majestueux et les plantes rares, Kitchener transforma toute l’île en un superbe jardin botanique, important des plantes, des arbustes et des graines du monde entier. En plus de sa richesse végétale, l’île offre une vue imprenable sur le Nil et les charmantes dunes de sable de la rive ouest. Depuis l’île de Kitchener, on profite d’un panorama exceptionnel sur la vallée du Nil, où l’on peut admirer en un seul regard le contraste entre l’eau bleue du Nil, la verdure luxuriante de la vallée et les dunes dorées du désert. L’île s’étend sur 6,8 hectares et regorge d’oiseaux exotiques et de centaines d’espèces végétales, faisant d’elle un véritable paradis pour les photographes et les amoureux de la nature. Aujourd’hui, ce jardin botanique à ciel ouvert conserve une ambiance sauvage et naturelle, idéale pour se détendre au milieu des chants d’oiseaux, des papillons virevoltants, et des palmiers imposants baignés dans l’arôme du bois de santal, surtout à l’approche du coucher du soleil. Un pique-nique sur l’île est une façon idéale de passer quelques heures de détente. On y trouve également un petit musée, parfait pour découvrir la diversité des plantes et arbres du monde entier réunis à Assouan.
- Île nubienne d'ÉléphantineLe site archéologique de l'île d'Éléphantine est l’un des plus uniques de la Haute-Égypte, car il permet d’observer plus de 4 000 ans d’histoire égyptienne, depuis 3 000 av. J.-C. jusqu’à la fin du Moyen Âge (XIIe au XIVe siècle). Les vestiges présents sur l’île vont de la préhistoire — y compris le plus ancien temple d'Égypte — à l’Ancien Empire, en passant par les Ptolémées, les Romains et jusqu’à la période islamique. On y trouve les ruines d’un monastère chrétien, d’un temple juif, des traces de la période islamique médiévale, ainsi que les fondations d’une mystérieuse pyramide expérimentale qui pourrait être la plus ancienne du monde, et que l’on pense avoir été construite par Imhotep, avant même la pyramide à degrés de Saqqarah. Autrefois, l’île jouait un rôle important dans la protection de la frontière sud de l’Égypte. Elle était un centre de culte dédié au dieu Khnoum, bien que son temple ait été détruit. Il n’en reste que quelques vestiges, dont un portail en granite. Le Temple de Satet, situé au nord de l’île, est un temple restauré construit sous les règnes d’Hatchepsout et de Thoutmôsis III. Nous visitons également une villa coloniale et un petit musée de terrain, ainsi que le Nilomètre, qui servait à mesurer la montée des eaux du Nil avant la construction des barrages d’Assouan. On peut y voir des inscriptions gravées sur les rochers mentionnant les rois et gouverneurs ayant régné sur la région. Enfin, le musée Animalia House est un endroit formidable pour en apprendre davantage sur la culture nubienne et sur les changements provoqués par la construction du Haut-Barrage.
- Les villages nubiensCertaines de nos excursions incluent des visites de villages et de villes nubiennes, vous offrant ainsi l’occasion de découvrir les traditions et la culture nubiennes. Dès environ 7 000 av. J.-C., des communautés issues des civilisations africaines de la vallée du Nil ont évolué pour former les civilisations nubienne, égyptienne antique et koushite. Nous visitons la ville de Daraw, et il est possible que nous visitions également d’autres communautés nubiennes, comme celle située près de Kom Ombo, où se trouve également le site funéraire d’un individu du Paléolithique moyen — probablement un jeune homme de 20 à 25 ans — dont le squelette est aujourd’hui conservé au musée nubien d’Assouan. Il existe encore des endroits préservés du tourisme. Sohail, bien qu’apprécié et doté de petits hôtels de charme, a perdu de son authenticité. En revanche, (nom du village à insérer) reste hors des sentiers battus et est aussi connu pour la stèle de la Famine, une inscription hiéroglyphique qui décrit sept années de sécheresse et de famine durant le règne du pharaon Djéser de la IIIe dynastie, ce qui en fait notre préférence pour une visite. On trouve également d'autres villages nubiens au sud de l’ancien barrage d’Assouan et au nord du Haut-Barrage. La civilisation nubienne est l’une des plus anciennes de la vallée du Nil. Les Nubiens forment un groupe ethno-linguistique distinct, autochtone du sud de l’Égypte et du nord du Soudan. Toutefois, les Nubiens d’Égypte, déplacés par la construction du barrage d’Assouan puis du Haut-Barrage au XXe siècle, vivent désormais principalement au nord du lac Nasser. La construction du Haut-Barrage dans les années 1960 a entraîné la submersion de 44 villages nubiens par le lac créé, forçant des milliers de personnes à quitter leurs terres ancestrales pour être relogées dans une zone désertique près de Kom Ombo, à 70 km au nord du barrage. Cela a entraîné un éclatement de la communauté, certains ayant migré vers d’autres villes ou pays. Bien que les Nubiens soient historiquement et culturellement distincts des autres Égyptiens, ils ont été longtemps liés à l’histoire de l’Égypte. Des pharaons nubiens du royaume de Koush ont gouverné l’Égypte antique au VIIe siècle av. J.-C. Les langues nubiennes comme le kenzi/mattokki et le fadicca ont progressivement été moins utilisées, du fait des contacts accrus avec des communautés non nubiennes. Heureusement, certains aspects de la culture et des traditions nubiennes ont été préservés grâce aux générations plus âgées, et certains jeunes Nubiens les font aujourd’hui revivre à travers divers projets, loin des représentations touristiques clichées. Cela inclut la réalisation de films, ainsi que la création d’un dictionnaire nubien. Un excellent exemple est la cinéaste nubienne Hafsa Amberkab, qui redonne vie au pouvoir du récit en reconnectant les jeunes générations à leur langue et leur culture. Un article lui est consacré, avec un extrait musical, sur le site de la BBC : 👉 https://www.bbc.com/travel/article/20210922-a-revival-of-Egypts-nubian-culture gypts-nubian-culture.
- Abou SimbelAbou Simbel se trouve à 280 kilomètres au sud d’Assouan, près de la frontière entre l’Égypte et le Soudan. Nous nous y rendons pour visiter deux immenses temples taillés dans la roche. Les statues colossales qui ornent leurs façades comptent parmi les images les plus emblématiques de l’Égypte ancienne. En 1968, les temples ont été déplacés de leur emplacement d’origine pour éviter qu’ils ne soient submergés par les eaux créées par la construction du Haut-Barrage d’Assouan. Ils ont été déplacés 64 mètres plus haut et 180 mètres plus à l’ouest. Pour rendre cela possible, les temples ont été découpés en blocs pesant entre 2,7 et 19 tonnes, puis soigneusement réassemblés à l’endroit où ils se trouvent aujourd’hui, surplombant le lac nubien (lac Nasser). Les deux temples ont été commandés par Ramsès II. Sur la façade du temple principal, de part et d’autre de l’entrée, se trouvent quatre statues assises de Ramsès II, chacune mesurant 20 mètres de haut. À leurs pieds se trouvent des statues plus petites représentant ses enfants, la reine Néfertari et sa mère, Mouttouy (ou Mout, ou encore la reine Tiy). Des statues du pharaon bordent la salle principale menant au sanctuaire, où se trouvent des représentations des dieux Amon-Rê, Rê-Horakhty, Ptah, ainsi qu’un Ramsès II divinisé. Le temple commémore la victoire de Ramsès II lors de la bataille de Qadesh. Le second temple est dédié à la déesse Hathor et à la reine Néfertari, épouse de Ramsès II. Sa façade présente des statues du roi et de la reine mesurant chacune 10,5 mètres de haut. Le temple principal est aligné de manière à ce que, deux fois par an — aujourd’hui les 22 février et 22 octobre — les rayons du soleil levant pénètrent dans le temple, traversent la salle principale et illuminent les statues du sanctuaire. Les égyptologues estiment que ces dates correspondent au jour du couronnement et à l’anniversaire de Ramsès II. Abou Simbel a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979. Il est souvent visité en excursion d’une journée depuis Assouan, avec un trajet aller-retour de 3 à 4 heures. Il est aussi parfois possible de s’y rendre en avion, avec un vol de 20 minutes. Passer la nuit à Abou Simbel est peu courant, car en dehors des temples, il y a peu à voir — sauf si vous souhaitez assister au spectacle Son et Lumière ou admirer le lever du soleil sur le site.
- Les Temples de l’Île de KalabshaKalabsha est moins souvent visitée que Philae, mais c’est une autre petite île près d’Assouan où des monuments ont été déplacés afin d’éviter leur submersion lors de la construction du Haut-Barrage d’Assouan. À l’origine, ils se trouvaient à Bab al-Kalabsha (la Porte de Kalabsha) sur la rive ouest du Nil, à environ 55 kilomètres au sud d’Assouan, mais ils ont été déplacés près de la rive du lac Nubien (lac Nasser). On accède à l’île en petit bateau. La plupart des temples que l’on y trouve datent de l’époque gréco-romaine, avec quelques temples du Nouvel Empire construits par Ramsès II. Le temple de Kalabsha a été majoritairement érigé sous le règne de l’empereur romain Auguste Octave, vers 30 av. J.-C. Il est dédié à une divinité nubienne, Mandoulis, un dieu solaire (un petit temple lui est également consacré à Philae). Le temple contient de nombreux bas-reliefs en bon état, ainsi qu’un nilomètre datant de l’époque de Ptolémée IX (IIe siècle ap. J.-C.). En 1979, le temple a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, aux côtés d’autres exemples remarquables d’architecture nubienne tels qu’Abou Simbel et Amada. Parmi les autres sites de l’île, on trouve Beit el-Wali, construit par Ramsès II et dédié à Amon, Khnoum et Ankit. Comme Abou Simbel, ce petit temple était initialement creusé dans une falaise. Alors que les autres temples de l’île ont été reconstruits dans les années 1960, Garf Hussein a été réassemblé en 2003. Également construit par Ramsès II, il est dédié au dieu Ptah. La Chapelle de Qartasa est un kiosque dont les colonnes sont ornées de chapiteaux représentant Hathor et des motifs végétaux. On trouve également sur l’île d’anciens pétroglyphes, sur lesquels peu d’informations sont connues.
- Monastère de Saint-SiméonLe monastère, semblable à une forteresse, se dressant seul dans le désert d’Assouan, est rarement visité par les touristes. Pourtant, il fut l’un des plus grands et des plus importants monastères d’Égypte. Fondé au VIIe siècle, il fut reconstruit et agrandi au Xe siècle sur la rive ouest du Nil, perché sur un plateau surélevé dominant le fleuve et ses berges. Depuis cet endroit, vous pouvez également visiter le monastère d’Unas, dont la forme rappelle celle de la pyramide de Téti, mais qui est bien mieux conservé. Ses couches de revêtement sont encore relativement intactes, tout comme sa chaussée cérémonielle et ses chambres funéraires. C’est d’ici que les moines partaient en mission évangélique vers la Nubie, où ils convertirent les Nubiens au christianisme. Après l’introduction de l’islam à Assouan, les Nubiens utilisèrent le monastère comme base lors de leurs incursions en Égypte. Entouré par les sables du désert, le monastère fut construit sur deux niveaux – le niveau inférieur en pierre, et le niveau supérieur en briques crues, le tout entouré de murs de 6 mètres de haut. Les vestiges montrent que la basilique conserve des traces de fresques, et non loin de là se trouve la chambre où Saint Siméon priait, la tête attachée au plafond pour ne pas s’endormir. On peut également voir les cellules avec des lits en mastaba (bancs de pierre), qui pouvaient accueillir environ 300 moines résidents et une centaine de pèlerins. La dernière pièce à droite contient encore des graffitis laissés par des pèlerins musulmans ayant séjourné ici en route vers La Mecque. Le monastère est accessible en bateau suivi d’une marche d’environ 25 minutes, ou à dos de chameau via un sentier sablonneux. Il est également possible de prendre le ferry jusqu’aux Tombeaux des Nobles, puis de continuer à dos de chameau ou d’âne.
- Carrière de Granite de l'île SehelLa grande île de Sehel est située juste au nord du vieux barrage d'Assouan, où le Nil dévalait bruyamment à travers les blocs de granit qui émergeaient du fond du fleuve, juste au sud d'ici, formant la Première Cataracte. Les collines de l'île comptent plus de deux cent cinquante inscriptions, datant du Moyen Empire jusqu’à l’époque ptolémaïque (2061-305 av. J.-C.), enregistrant principalement des expéditions au-delà de la Première Cataracte ou des prières de gratitude pour leur retour en toute sécurité. Dans les temps anciens, les voyageurs se dirigeant vers la Nubie ou ceux revenant d’une expéditions vers le Sud, faisaient un pèlerinage sur l'île sacrée de Sehel et laissaient des inscriptions relatant leurs appels ou prières de gratitude pour l’aide reçue afin de négocier en toute sécurité la dangereuse Première Cataracte du Nil. Plusieurs inscriptions relatent des événements et des voyages en Nubie par des fonctionnaires envoyés par le roi. Les inscriptions sont gravées ou enfoncées dans les amas désordonnés de blocs de granit éparpillés sur plusieurs zones de l'île. L’inscription la plus importante, située au sommet de la colline orientale, est une stèle de famine ptolémaïque datant du règne de Zoser (2687-2668 av. J.-C.), qui raconte comment Zoser mit fin à une famine de sept ans pendant la 3e dynastie en honorant Khnum, le Dieu de la Cataracte, avec un nouveau temple sur Sehel et en restituant les terres confisquées de son centre cultuel à Esna près de Louxor, que le peuple croyait avoir provoqué le refus de Khnum d'envoyer l'inondation. En montant la colline jusqu’au sommet, vous aurez une vue spectaculaire sur la zone des cataractes au sud. De plus, il y a une intéressante carrière de granit toujours en activité, qui utilise les mêmes outils et techniques de coupe anciennes et primitives que celles fondées par les anciens Égyptiens. Le trajet en bateau jusqu’à l’île Sehel constitue une agréable excursion matinale ou après-midi. Les habitants de l’île sont amicaux et hospitaliers, offrant des tasses de thé dans leurs maisons nubiennes. Les femmes locales vous suivront partout, désireuses de vous montrer leurs paniers d'artisanat fait main, leurs poupées sculptées et leurs bijoux en perles.
- Temples du Lac Nasser (Les Temples du Lac Nubien)Presque tous les passionnés d’Égypte connaissent les temples anciens du nord du lac Nasser, notamment ceux de Philae, et ils connaissent aussi Abu Simbel, très au sud. Cependant, entre ces deux sites, il existe des temples tout aussi magnifiques qui méritent plus de reconnaissance. Dans les années 1960, la construction du Nouveau Haut Barrage d’Assouan a entraîné un accumule d’eau menaçant d’engloutir les monuments le long de ses côtes nubiennes. 100 000 Nubiens ont été déplacés à cause de la construction du barrage, et ils ont été relogés dans d’autres régions autour du lac. Dans une course contre la montre, l'UNESCO a lancé d’incroyables opérations de sauvetage. Des dizaines de temples ont été démontés, découpés en blocs de taille gérable, puis reconstruits minutieusement, loin des dangers de l’eau montante. Les temples situés entre le Haut Barrage et Abu Simbel, autour du lac Nasser, sont beaucoup moins connus. La terre entre ces monuments faisait autrefois partie de la Nubie. Grâce à un immense effort de l'UNESCO, les temples de Sebua et d’Amada sont parmi les plus importants monuments sauves du lac Nasser. Ce qu'il faut voir :
- Zone de Sebua : Située à environ 152 km (95 miles) au sud d'Assouan, trois temples peuvent être visités :
- Le Temple de Wadi Al-Sebua : Ce temple a été construit sur ordre de Ramsès II (1304-1237 av. J.-C.), utilisant au moins certains prisonniers libyens vers sa 44e année de règne. Il est dédié aux dieux Re-Harakhte, Amun-Re et Ramsès II divinisé. Le temple se compose d’un sanctuaire, d’une cour, d’une salle et de pylônes. L’entrée du temple, bordée de sphinx, mène à un escalier qui donne son nom à cette région, le Vadi des Lions (Wadi al Sebua). Ce temple a été transformé par les premiers chrétiens, qui en ont fait une église et l’ont décoré avec des scènes montrant Ramsès II faisant des offrandes à Saint Pierre. Il a été déplacé d’environ 4 kilomètres (3 miles) entre 1961 et 1965.
- Le Temple de Dakka : Construit par le roi nubien Meroïtique Arkamani, à la fin du 3e siècle av. J.-C., puis décoré par les Ptolémées et agrandi pendant la période romaine. Ce temple a été déplacé entre 1962 et 1968.
- Le Petit Temple de Mahararqa : Ce temple, construit pendant le règne d'Auguste (30 av. J.-C. – 14 apr. J.-C.), est dédié aux dieux Sérapis et Isis. Ce temple contient la seule rampe en spirale de tout temple nubien. Il a été déplacé de son site d’origine à environ 50 km (31 miles) au nord.
- Zone d’Amada : Située à environ 40 km (25 miles) au sud de Sebua, deux temples et un tombeau peuvent être visités :
- Le Temple d’Amada : Le plus ancien des temples, il a été construit conjointement par les pharaons de la 18e dynastie (1569-1315 av. J.-C.) Tuthmosis III et son fils Amenhotep II. Il est dédié, comme beaucoup de temples nubien, aux dieux Amun-Ra et Ra-Horakhty. Il possède des reliefs parmi les plus fins et les mieux conservés de tous les monuments nubien. Il a été déplacé entre 1964 et 1975.
- Le Temple de Derr : Ce temple taillé dans la roche a été construit par Ramsès II et dédié à lui-même, Amun-Re, Ra-Horakhty et Ptah. Il a été déplacé en 1964.
- Le Tombeau de Pennut : Pennut était un administrateur de la Nubie pendant le règne de Ramsès VI (1156-1149 av. J.-C.). Il s’agit du seul tombeau nubien sauvé par l’UNESCO. Il a été déplacé d’Aniba, situé à 40 km (25 miles) au sud-ouest d’Amada.
- L'île de Qasr Ibrim : Dernier site avant Abu Simbel, c'est une grande île principalement inondée, mais elle n'est plus accessible aux touristes. Ce site a abrité jusqu’à six temples et une forteresse romaine. Il était le dernier bastion du paganisme en Nubie et reste aujourd'hui un site fascinant, bien que difficile à visiter.
- Temple d'Edfou (VALLÉE DU NIL)Edfou est une ville marchande importante, et le moyen le plus pratique de visiter le temple depuis l'endroit où notre dahabiya est amarrée est de voyager en calèche. Nous utilisons les calèches car des améliorations ont été apportées au traitement des chevaux, et leur utilisation soutient l'économie locale, tout en garantissant que ces chevaux seront mieux nourris et soignés. Les invités doivent garder à l'esprit que les chevaux arabes sont différents des chevaux européens en termes de constitution, ils peuvent sembler plus maigres, mais cela n'est pas nécessairement dû à un manque de nourriture ou de soins. Nous faisons de notre mieux pour nous assurer que les conducteurs traitent bien les chevaux, mais si vous avez des préoccupations à ce sujet, veuillez en parler à votre guide. Le Temple d'Horus est un point culminant pour beaucoup de personnes lors de leur visite en Égypte. Il est dans un excellent état, en partie parce que sa construction a commencé au 2e siècle av. J.-C. sous la domination ptolémaïque. Il a été construit sur le site d'un plus petit temple du Nouvel Empire. Il a été dédié à Horus et à Hathor de Dendera. Dès l'entrée grandiose et à travers la cour, vous serez impressionné par sa taille, mais les murs massifs et l'abondance de hiéroglyphes ne sont qu'une partie de l'attraction de ce temple. Dans le temple intérieur, la salle hypostyle et le sanctuaire, vous ressentirez les nombreuses ambiances différentes de cet espace construit. En voyant le temple maintenant, il est intéressant de réaliser qu'il a été enterré jusqu'à il y a quelques centaines d'années, avec des fouilles commencées au milieu du 19e siècle. Cela a contribué à protéger le temple, et nous avons la chance de le voir dans un tel état de préservation. Vue de Tell Edfou à l'ouest du temple, qui comprend des maisons datant du Nouvel Empire. Si le temps le permet, nous nous promenons également dans le marché local.
- Temple de Kom Ombo (Vallée du Nil)L'approche de ce site, depuis l'endroit où les bateaux sont amarrés, montre clairement pourquoi Sobek, le dieu à la tête de crocodile, était l'un des dieux auxquels il est dédié (avec Horus). La connexion avec la puissance du Nil est incontestable en regardant vers le temple. L'importance de la ville dans le passé était liée au commerce venant du nord de la Vallée du Nil, qui passait par ici pour se rendre en Nubie. Les vestiges de l'ancienne ville sont enfouis, mais le complexe temple a été fouillé et restauré à la fin du 19e siècle et possède de nombreuses caractéristiques fascinantes parmi les reliefs. La symétrie de ce site est quelque chose que les visiteurs intéressés par l'urbanisme apprécieront tout particulièrement. Vous pouvez également visiter le Musée du Crocodile, qui comprend des crocodiles momifiés impressionnants. Si vous êtes spécifiquement intéressé par les crocodiles en Égypte, je vous suggère de lire cet article de Salima Ikram, professeur d'égyptologie à l'Université américaine du Caire : Crocodiles Guardians of the Gateways in Thebes and Beyond.
- Marché aux chameaux de DarawExplorez une ville qui vous offrira une vision différente de la vie égyptienne par rapport à ce que vous voyez dans les grandes villes. Nous nous arrêterons dans un café pour essayer une boisson locale, comme le halfabar. Nous pourrons planifier notre dîner pour la soirée et apprendre à faire des courses, y compris quelques mots d'arabe, puis tester nos nouvelles compétences dans le marché en achetant des ingrédients pour le dîner. C'est une occasion amusante d'interagir avec les commerçants du marché. Demandez à votre guide des informations sur l'achat d'autres articles aussi, y compris des mots arabes et des prix. Par exemple, vous pourriez acheter une galabeya comme celle que portent notre équipage et les villageois, puis la porter lors de la fête du dernier soir avec l'équipage. L'une de nos invitées a fait confectionner une robe (dans le style porté par de nombreuses femmes égyptiennes chez elles, similaire à la galabiya des hommes) en une demi-heure. Vous visiterez une étable pour une introduction aux chameaux, vous offrant l'occasion d'interagir avec ces animaux fascinants et d'en apprendre davantage sur le commerce des chameaux. Remarque : si votre visite à Daraw a lieu le samedi ou le dimanche, nous visiterons le marché aux chameaux au lieu de l'étable. Le mardi, nous pouvons visiter un marché de bétail.
- ManihaIl y a une île où nous accostons pour la nuit. Nous dînons sur la rive du fleuve.
- Village de FaresLe village de Fares est renommé pour la fabrication de paniers en palmier, utilisés pour transporter et stocker de la nourriture. Les palmiers sont importants dans toute l'Égypte, car ils fournissent non seulement de délicieuses dattes, mais aussi de nombreux autres produits. Dans les ateliers du village de Fares, les paniers sont fabriqués à partir des parties dures des feuilles et des folioles (segments de feuilles) des palmiers. C'est l'occasion de rencontrer des artisans locaux et de voir leurs compétences en action. De nombreuses variétés de dattes sont cultivées en Égypte. Comme la saison de la récolte des dattes est courte, elles sont séchées pour être utilisées toute l'année. Les dattes ont une grande valeur nutritionnelle et une petite quantité peut sustenter une personne pendant plusieurs jours si d'autres aliments ne sont pas disponibles, ce qui en fait un excellent aliment à emporter lors de longs voyages dans le désert. Les dattes jouent un rôle particulier pendant le mois sacré du Ramadan, où les gens rompent souvent leur jeûne quotidien avec des dattes et du lait. Les dattiers sont des plantes extraordinaires, car ils nécessitent peu d'eau pour prospérer et peuvent survivre dans des conditions difficiles. Ils sont flexibles et peuvent résister aux tempêtes de sable. D'autres produits des palmiers incluent différents types de paniers, de meubles, des parties de construction et des matériaux naturels pour les clôtures. Une fibre semblable à une éponge de la plante est utilisée pour nettoyer la vaisselle et pour les soins de la peau.
- Gebel El SilsilaCe site, situé entre Edfou et Kom Ombo, se trouve là où le lit du fleuve est étroit et est surplombé par des collines de grès. Depuis la dahabiya, nous marchons jusqu'aux sanctuaires et à la carrière. Il y a des carrières des deux côtés du Nil ici. Nous explorerons le côté ouest. C'est l'un des endroits où les vues sur le Nil sont les plus pittoresques. De grandes quantités de grès ont été extraites ici pour la construction des temples à Thèbes (Louxor) depuis le Moyen Empire, et de manière intensive du Nouvel Empire jusqu'à la période romaine. Pendant le Nouvel Empire, c'était la carrière la plus vaste d'Égypte et elle a acquis une signification religieuse en tant que lieu où l'inondation du Nil était vénérée. Découpé dans la roche, on trouve les speos (chapelle) de Horemheb, avec son sanctuaire contenant sept statues, dont celles d'Amon et de Horemheb ; 32 sanctuaires rupestres, appartenant à des particuliers de la 18e dynastie, ainsi que diverses stèles et inscriptions datant du Nouvel Empire. Vous pourrez voir plusieurs des sanctuaires lors de notre promenade ; certains ont des œuvres d'art encore clairement visibles. Vous visiterez également la grande carrière, ce qui permet de mieux comprendre la quantité de matériaux de construction extraits de cette zone. Il y a des marques de maçons et des graffitis qui ajoutent une touche plus personnelle à l'ampleur de ce site. Il y a aussi une zone de sable où les enfants (et les enfants dans l'âme) peuvent glisser et jouer. En partant de la dahabiya, vous obtiendrez une autre perspective du site depuis le fleuve. Les découvertes continuent grâce aux fouilles en cours dans la région. Pour vos lectures avant la visite, vous pouvez consulter le blog du projet Gebel el-Silsila à l'adresse suivante : http://gebelelsilsilaepigraphicsurveyproject.blogspot.com.
- Wadi Shatt El-RigalNous pourrions être en mesure de visiter cet endroit en fonction de l'avancement des fouilles. Une abondance de pétroglyphes et d'inscriptions datant de la fin de la 11e dynastie (1700 avant J.-C.) peut être observée dans ce wadi (vallée) rarement visité, situé au nord de Gebel el Silsila. La raison pour laquelle ces œuvres se trouvent à cet endroit isolé a fait l'objet de débats et continue d'intriguer les chercheurs. En plus des reliefs bien connus de Mentouhotep II et Mentouhotep III, les chercheurs ont documenté plus de 800 inscriptions et dessins rupestres. Le wadi est constitué de deux falaises de pierre avec du sable jaune fin au milieu ; il est un bon exemple de vallée désertique égyptienne. Le wadi s'est formé il y a des millions d'années, lorsque la pluie était courante en Égypte et qu'il faisait partie des affluents du Nil ; en conséquence, les habitants préhistoriques de la région ont laissé de nombreuses traces. Pour plus d'informations sur cette zone, nous vous suggérons le livre "The Wadi Shatt el-Rigal" de Ricardo A. Caminos et Jürgen Osing.
- Île BisawNotre visite est l'occasion de découvrir la vie dans une communauté de pêcheurs. Prenez votre petit-déjeuner chez une famille du village. Profitez d'une promenade à travers les fermes et découvrez quelques plantes typiquement égyptiennes, comme le palmier doum. Vous pourrez également rencontrer certaines femmes et enfants et apprendre comment le pain solaire est cuit dans les foyers de la région. Nous rejoindrons les pêcheurs locaux dans leurs bateaux pour partager l'expérience de la pêche sur le Nil. Même ceux qui n'ont pas d'expérience en pêche apprécieront sûrement d'être sur les bateaux et d'observer les compétences de ces hommes qui vivent en harmonie avec le Nil. Les poissons capturés pourront être dégustés lors du dîner de ce soir. Bisaw offre une vue détendue sur la vie quotidienne et la culture, un changement de rythme et d'état d'esprit par rapport à la visite des monuments. Le Fort Romain et les Restes d'une Ville Byzantines d'El Sarag Le fort romain et les restes de la ville byzantine d'El Sarag peuvent être vus depuis la dahabiya. Nous pourrions être en mesure de visiter cet endroit en fonction de l'avancement des fouilles. À environ 20 km au sud d'Edfu (12,5 miles), un excellent exemple de fort romain situé au bord du Nil protégeait la route vers le désert oriental. Sa position à Contra Appolonos (El-Ridisiyah) en faisait un emplacement stratégique idéal pour y placer des soldats pendant la période byzantine (4e au 8e siècle après J.-C.). Les fouilles menées entre 1997 et 2005 ont révélé des détails supplémentaires sur des habitations, des églises coptes, des monastères et des pièces de monnaie islamiques. Ce site a été utilisé jusqu'au 8e siècle après J.-C. Les routes commerciales traversant le désert oriental, depuis la période ptolémaïque jusqu'au 8e siècle, comprenaient des itinéraires reliant Edfu à Marsa Alam et de Sarag à Bérénice. Depuis la période byzantine, ces routes étaient populaires auprès des chrétiens, puis utilisées par les musulmans en pèlerinage en provenance du sud de l'Égypte et du Soudan.
- El KabDepuis le côté du fleuve, nous nous rendons à l'intérieur des terres pour visiter les tombes d'El Kab. De telles promenades donnent un aperçu de l'importance du Nil pour l'Égypte, car on peut observer où l'agriculture se termine et où commence le désert. Le petit village où notre dahabiya s'arrête offre la possibilité de soutenir positivement la communauté locale. Les visiteurs peuvent acheter des paniers faits main à partir de matériaux recyclés, fabriqués par les jeunes filles du village. Cela favorise non seulement le recyclage, mais offre également un souvenir artisanal de votre visite. Votre guide vous aidera dans l'achat pour s'assurer que les bénéfices profitent aux familles du village. Les garçons du village préparent des ânes pour le trajet vers la nécropole. Nos tours en dahabiya ont pris l'initiative de s'assurer que les jeunes villageois offrent un bon service. Votre guide organise les promenades à dos d'âne et se charge de la gestion des paiements, si vous préférez monter à cheval plutôt que de marcher. Pour les invités moins mobiles ou ceux qui ne souhaitent pas monter d'animaux, il est possible de se déplacer en tricycle motorisé ou en tuk-tuk. Ce site abritait l'ancienne ville de Nekheb. Les vestiges des anciennes habitations remontent à la période autour de 3 000 av. J.-C. jusqu'à la domination ptolémaïque. Il existe des indices suggérant que l'histoire de ce lieu commence plusieurs milliers d'années plus tôt, notamment des traces d'une industrie pré-paléolithique et un cimetière important datant de la période de Nagada III vers 3 300 av. J.-C. Des graffitis préhistoriques ornent également les murs des wadis. Bien que le site n'ait pas été complètement fouillé, il figure parmi les plus uniques d'Égypte, car les vestiges de villages et de villes anciennes sont rarement découverts. Il offre une illustration de la vie quotidienne et élargit notre compréhension de l'histoire égyptienne. Parmi les vestiges se trouve l'impressionnante muraille en briques de terre, attribuée à Nectanébo II de la 30e dynastie (5e dynastie de la Basse époque, 360–343 av. J.-C.). La muraille entoure une superficie d'environ 30 000 mètres carrés (32 808 yards) et forme un rectangle de 520 x 590 mètres (1 706 x 1 936 pieds). Son épaisseur varie entre 12 et 16 mètres (39 à 52,5 pieds). La longue vallée est bordée de tombes et de sanctuaires. Le site comprend des temples dédiés à Nekhbet et à Thot. La nécropole du Nouvel Empire est au centre de notre visite. Nekheb fut un important centre religieux pendant les premières dynasties et à certaines périodes du Nouvel Empire. Nous atteignons un point élevé et entrons dans les tombes des fonctionnaires du Nouvel Empire, originaires de cette région. Les œuvres d'art montrent bien entendu des similitudes avec celles des tombes des nobles de Louxor. Pour des descriptions détaillées des sites et de leur importance au fil des siècles, consultez : https://www.osirisnet.net/tombes/el_kab/el_kab_site/e_el_kab.htm
- Île d'El HegzUne immersion dans la vie villageoise égyptienne, au lieu de voir seulement des aperçus à distance des gens dans les champs et les jardins. Vous verrez principalement des champs de canne à sucre lorsque nous visiterons une famille locale. Il y a deux systèmes d'eau ici : un pour l'eau potable et un autre, plus ancien, pour l'irrigation, qui a été établi à l'époque coloniale. La maison de l'époque coloniale que nous visitons a été construite pour le propriétaire de la station de pompage, et sa famille élargie y vit encore. Votre guide traduira afin que vous puissiez avoir une interaction plus rapprochée avec la famille. Vous pourrez leur poser des questions et enrichir votre compréhension de la culture villageoise de cette manière. Ils sont heureux de vous montrer leur maison, et toute la famille est enthousiaste, car nos visiteurs représentent leur principale occasion de rencontrer le monde extérieur. C'est une opportunité d'échange interculturel véritable. Visiter l'île d'El Hegz ajoute une dimension unique à votre expérience de l'Égypte d'aujourd'hui et une occasion de véritable connexion humaine, en contraste avec les endroits où vous admirerez les images en pierre des peuples du passé.
- Tombeaux des Nobles d'AssouanLes tombes des gouverneurs locaux, des princes et d'autres dignitaires antiques sont sculptées dans la falaise de la colline sur la rive occidentale du Nil et forment collectivement les tombes des Nobles d'Assouan. Cette série de magnifiques tombes décorées sont des trésors artistiques, dont les œuvres, qui représentent des scènes de la vie quotidienne, offrent un changement rafraîchissant par rapport à l'art royal. Les 80 tombes sont numérotées dans un ordre croissant du Sud au Nord et sont situées à différentes hauteurs, allant du Moyen Empire à la période romaine (2687 av. J.-C. - 337 ap. J.-C.). Un ensemble d'escaliers coupant la colline en diagonale vous mène jusqu'aux tombes depuis le débarcadère du ferry. Malheureusement, en raison de la pente raide, ce site est souvent négligé et très peu de personnes le visitent. Cependant, cela vaut bien l'effort, surtout pour la vue sur le Nil depuis le sommet. Au sommet de la colline se trouve la tombe domée d'un cheikh musulman, ce qui donne à la colline son nom local, Qubbet el-Hawa ou « Dôme des Vents ». Les tombes sont décorées de peintures murales, représentant des scènes de la vie quotidienne. De belles inscriptions hiéroglyphiques et des biographies racontent les voyages des nobles en Afrique. Beaucoup de tombes ont été reliées entre elles, car des membres de la famille ont ajouté leurs propres chambres à la même tombe. Le site est illuminé par des projecteurs la nuit et semble particulièrement magique lorsqu'il est vu de l'autre côté du fleuve. Le site offre également une belle vue sur la vallée du Nil. À voir : La tombe de Sirenput I est dédiée à l'intendant des prêtres et gouverneur d'Éléphantine pendant le règne de la 12e dynastie de Sésotris I (1971-1928 av. J.-C.). Les colonnes de la tombe portent des portraits et des textes biographiques. La plus grande et la mieux conservée des tombes appartient à Sirenput II, qui a occupé les mêmes fonctions que son père Sirenput I pendant le Moyen Empire. La tombe est décorée de statues de Sirenput, avec des portraits vivement colorés sur les quatre piliers de la chapelle, où les lignes de la grille de l'artiste sont visibles par endroits. Le meilleur est le recessus à l'arrière, où Sirenput apparaît avec sa femme et son fils, entourant sa femme assise dans un jardin et recevant des fleurs de son fils. Pepi-Nakht, également connu sous le nom de Hekaib, était l'intendant des soldats étrangers pendant le règne de Pepi II, 6e dynastie (2300-2206 av. J.-C.), il a été divinisé après sa mort. À l'intérieur de la tombe, il y a de beaux reliefs montrant des taureaux en lutte, des scènes de chasse et des textes biographiques. Harkhuf était l'intendant des troupes étrangères sous Pepi I, Merenre et Pepi II durant la 6e dynastie (2354-2206 av. J.-C.). Sa tombe est peu décorée, mais elle est célèbre pour le texte biographique de Harkhuf et une copie d'une lettre de Pepi II demandant à Harkhuf de se dépêcher de rapporter au jeune roi un pygmée danseur d'une expédition en Afrique. Mekhu et Sabni étaient tous deux gouverneurs sous le règne du pharaon Pepi II (2300-2206 av. J.-C.). Les tombes adjacentes d'un père et de son fils sont intéressantes par leur taille et leur histoire. Il y a de belles scènes de chasse et de pêche les représentant avec ses filles dans la salle à piliers. Khunes était un prêtre-lecteur et chancelier pendant la 6e dynastie (2354-2206 av. J.-C.). Une chambre latérale a été réutilisée comme cellule copte. La tombe contient des scènes de la vie quotidienne du défunt et de sa famille.